Jean-Luc Picard
2009-12-09 21:08:22 UTC
Témoignage de Marie-Hélène Parent, ex-guide prêtre raëlien (raëlienne
pendant 25 ans)
En 1978, j’ai lu le livre de Claude Vorilhon « Le Livre qui dit la
vérité ». J’ai vécu toute seule avec cette « vérité… » qui me hantait
tous les jours jusqu’en 1981, car il y avait dans ces révélations des
points qui me rejoignaient beaucoup. En avril 1981, je rencontre
finalement pour la première fois des raëliens. J’ai beaucoup aimé ces
gens que j’ai connus, ils étaient merveilleux et ils le sont encore.
Ils m’ont convaincue d’aller au stage d’éveil en juillet. C’est à ce
moment-là que l’aventure a vraiment commencé ; je dirais plutôt les
mésaventures qui, avec les 25 années qui suivirent, me dévoileront la
vraie personnalité de cet être qui se prétend prophète, mais qui est à
tous les points de vue le contraire de ce qu’un prophète devrait être.
Mon vécu près de lui me dévoilera un individu qui ment, qui a un grand
manque d’amour et de respect, qui est jaloux, possessif, égoïste,
condescendent, rancunier au plus haut degré, manipulateur, radin,
profiteur et raciste. Et voilà, je l’ai finalement dit. Il a le droit
d’être comme cela, mais pas en ayant le pouvoir sur tant de gens, car
il engendre beaucoup de souffrance. Vu qu’on lui donne beaucoup de
valeur, tout ce qu’il fait est respecté et pris pour du cash et on le
laisse nous blesser sans réagir, sauf pour justifier sa méchanceté et
ses incohérences. Dans ce qui suit, je vous expliquerai quelques
situations et révélations qui démontreront tous les côtés ignobles de
cet homme.
À mon premier stage, j’étais une belle et jeune petite nouvelle. Donc,
Claude Raël m’a mis le grappin dessus sans aucun remords de m’enlever
à un de ses disciples, Réal. Durant ce stage, vu que dans nos moments
intimes je n’arrivais pas à jouir avec lui, il a mentionné pendant le
cours du lendemain que : « C’est un acte d’amour que la femme peut
démontrer en « fakant » l’orgasme ». Quel éveil pour la femme!!!!
Plutôt d’aider la femme à bien vivre sa sexualité, il lui met des
choses dans la tête qui lui servent bien à lui, il est très égoïste en
amour, il ne pense qu’à son plaisir et la femme doit se le donner elle-
même (ou le « faker »), mais c’est elle par contre qui doit lui donner
le sien. Dans le même sens, quelques années plus tard, lorsque j’étais
avec lui à Los Angeles, nous dormions dans la même chambre, mais dans
des lits différents, car il était en amour avec quelqu’un d’autre, il
me regarde et me dit : « Je veux juste te pénétrer, pas t’embrasser
rien d’autre. » Au fond de moi, je voulais lui dire non, je me sentais
comme un morceau de viande, mais il avait tellement d’emprise que j’ai
dû lui dire oui. Ce oui, à cette emprise, était pareil comme l’abandon
qu’une femme doit vivre lorsqu’elle est prise de force physiquement.
Je me rappellerai toujours le feeling qui s’empara de moi après les
quelques minutes que cela a duré, là… toute seule allongée… et
regardant le plafond… Je me suis sentie violée et une moins que rien…
Il était souvent blessant, comme par exemple me dire que j’avais un
corps d’homme. Tout pour développer ma confiance en moi. Je prenais
des cours de chant et j’adorais cela. Un soir durant une rencontre
d’amis chez Martine, il voulait que je chante, mais je ne voulais pas,
car je n’étais pas prête pour cela. Il a tellement insisté que je me
suis sentie obligée de dire oui au Prophète. Je ne pouvais lui dire
non, c’était toujours la même histoire. Après ma chanson, il est venu
me voir et m’a dit : « Tu ne devrais pas chanter à moins que tu le
fasses pour faire rire le monde. » J’ai cessé de chanter complètement.
J’ai commencé à le connaître encore plus en profondeur quand il a
commencé à venir demeurer chez moi en Floride, en 1996, pendant
plusieurs mois chaque année. Il me faisait marcher sur des œufs en me
disant et en me regardant droit dans les yeux : « Tu sais, je suis
très rancunier. » La méchanceté continuait de plus belle. Un jour,
lorsque Mark Hunt et son épouse, ceux qui voulaient faire cloner leur
bébé Andrew par Clonaid, sont venus le rencontrer chez moi, M. Hunt me
demande si je suis son épouse et donc une danseuse de ballet… et
Claude Raël se met à rire à gorge déployée et dit : « Mais non, elle
n’est pas ma femme, elle n’a pas un corps de danseuse! »
La nuit, je le rencontrais parfois dans le corridor, car je ne dormais
pas bien (on se demande pourquoi…) et lui aussi souffrait d’insomnie.
(Quelles étaient ses excuses à lui???, quelque chose le
tourmentait???) Il buvait quelques bières et allait se recoucher.
À une autre occasion, j’organise un souper chez moi et il me demande
qui sont les invités. Je lui en fais part et lorsque je nomme Paule,
qui a toujours eu un problème de poids en trop, il me répond : « Non
pas Paule…! » Quel manque d’amour et de reconnaissance pour une femme
qui avait dédié toute sa vie pour lui. Qu’est-ce que ça lui aurait
coûté de donner un peu d’amour à cette femme si généreuse? Il
s’entoure seulement de ceux et celles qui lui apportent du plaisir
direct. Ceci est une autre preuve que son histoire n’est qu’un
mensonge. Si c’était vrai, il valoriserait et donnerait un peu de son
temps aux disciples qui aident le plus à la mission et non seulement
aux petites poupounes qui lui apportent ses bonbons. Il donne son
attention seulement si on lui donne de gros sous ou si on est jeune et
belle. Cette fois-là, je n’avais pas écouté ses remarques et j’avais
invité Paule à se joindre à nous.
Après quelques années à venir chez moi en Floride jusqu’à 5 mois à la
fois, je n’en pouvais plus de l’avoir près de moi. Je connaissais son
côté très rancunier (il m’avait tellement menacée avec cela) alors, au
lieu de lui dire qu’il ne pouvait plus venir rester dans ma demeure,
j’ai vendu ma maison que je regrette encore à ce jour et je suis
partie vivre à New York où je savais qu’il ne viendrait pas. Mais même
avec cette belle excuse que j’avais pour ne plus le recevoir chez moi
dans ma belle demeure de Miami, il m’en voulait, il faisait comme si
je n’existais plus… tout d’un coup.
Il avait l’habitude de toujours en mettre plus que la réalité. Le
nombre de membres n’a jamais dépassé je dirais les 5 000 à 10 000
mondialement, mais il disait et nous faisait dire que l’on était 60
000 et probablement maintenant 70 000. C’était la même chose pour les
conférences et ainsi de suite.
Il adore « gambler » aux casinos à Las Vegas et sur la réserve
amérindienne en Floride. Il ne veut pas que ses membres le sachent,
car il parle contre le « gambling » dans ses messages.
Toujours en 2000, il m’a dit qu’il trouvait que les noirs n’avaient
aucun raffinement et une mauvaise odeur corporelle. Il n’avait rien de
beau à dire à leur sujet, si ce n’est pas du raciste ça alors c’est
quoi! Je crois qu’il ne se sentait pas lui-même, il avait une très
faible hygiène.
Vous savez, lorsque l’on mange à tous les repas avec quelqu’un, il y a
des choses qui se disent, il ne pouvait pas jouer un jeu constamment,
il laissait entrevoir qui il était vraiment. C’est facile de jouer un
jeu face à ses disciples qui ne le voient que sur scène où il met le
paquet pour avoir l’air d’un prophète planant.
Un soir en soupant, après quelques verres de vin, il m’avoue qu’il
connaissait bien Jean Sendy, qu’il était un ami et qu’ils prenaient un
pot ensemble à Clermont-Ferrand. Je vous conseille de lire les livres
de Sendy et vous verrez le plagiat que Vorilhon s’est permis de faire
des livres de son prétendu ami.
En l’an 2000, Claude Raël, Sophie et moi prenions le lunch à
l’extérieur, c’était paradisiaque! Ça me donnait le goût de parler
philosophie avec mon prophète qui normalement évitait toujours les
sujets de cette nature, ce qui était un peu étrange vu sa fonction.
Alors, je lui ai dit quelque chose de nature philosophique, je ne me
souviens plus quoi, mais je me souviens très bien de ce qui me révéla.
Il m’annonce qu’il ne veut pas aller sur la planète des Elohim, car il
ne serait rien sur cette planète avec eux. Il m’a dit qu’il voulait sa
propre planète pour en être le Yavhé en quelque sorte. Je n’ai pas
besoin de vous dire que les poils sur mes bras se sont hérissés et que
je voyais pour la première fois la folie malsaine qui l’habitait. Ce
n’est pas pour rien qu’il joue à ce jeu vidéo, Civilisation, il se
pratique à construire une civilisation sur sa propre planète!!! Il ne
rigolait pas, il était très sérieux. Après cet événement, je le
regardais avec un peu plus de recul et je voyais souvent que son
regard était celui d’un déséquilibré, spécialement lorsqu’il faisait
des entrevues avec les journalistes qu’il traitait souvent de
stupides.
Et maintenant en 2002, l’annonce du bébé cloné se fait. Il habitait
encore chez moi en Floride puisque j’étais revenue de New York, et là…
il descend de sa chambre, bleu de colère. C’est Marcus qui s’occupait
du site Internet qui a crashé, vu les nombreuses visites du site après
l’annonce. Et c’est là que Vorilhon s’est mis à parler de ses membres
comme du poisson pourri. « Je suis entouré d’une bande de stupides! »
Etc. Etc. Le mot stupide a toujours été son préféré. Je le lui
entendais dire plusieurs fois par jour.
Ensuite, il s’assoit à la table et se calme un peu, et il m’annonce
qu’un avocat du nom de Bernard Seigel voulait que l’on enlève le Bébé
Ève à leurs parents, car il dit que c’est de l’abus d’enfant. Vu que
j’avais de gros doutes quant à ce présumé bébé cloné, je dis à Claude
Raël que c’était super et que ce journaliste arrivait au bon moment,
car si le bébé cloné n’existait pas, cela nous donnait la meilleure
excuse possible pour ne plus être obligé de le dévoiler au monde
entier comme prévu lors de la conférence de presse. Je ne sais pas
pourquoi je l’ai confronté comme cela à ce moment, mais je l’ai fait
et je ne le regrette pas, car sa réponse me fut une révélation. Il me
répond avec un sourire complaisant et avec un regard un peu de côté et
un peu vers le sol, rempli d’étonnement et de fierté comme s’il était
content que quelqu’un reconnaisse son bon coup en me disant : « Tu as
tout compris!!!». J’aimerais bien savoir qui avait engagé cet avocat
pour apporter cette controverse qui arrivait à un si bon moment pour
les sauver de leur mensonge, comme par hasard. M. Seigel disait qu’il
faisait cela de son propre chef. Mais comment le prouver? Je suis
allée voir à la cour de Fort Lauderdale avec Claire et Geneviève, car
les dossiers sont ouverts au public pour savoir si quelqu’un l’avait
engagé, mais nous n’avons pas pu rien savoir, car c’était sous la
justice des mineurs et les dossiers des mineurs ne sont pas ouverts au
public. Il faut faire les démarches nécessaires pour faire ouvrir ces
dossiers. On y trouverait peut-être quelque chose de très intéressant.
Et comme Jean-Denis le mentionne dans son livre, si quelqu’un voulait
faire faire un test d’ADN à son vrai père Marcel qui est décédé pour
le comparer à celui de Claude Raël, nous aurions peut-être des
surprises. J’ai vu une photo de ce Marcel que Claude garde dans son
portefeuille et quand il me l’avait montré, je me souviens que ma
réaction intérieure était que je trouvais étrange qu’il lui ressemble,
car il ne devrait avoir aucune ressemblance avec cet homme puisque son
vrai père est supposé être Yahvé!
Et finalement, juste avant mon départ en 2005, Shizoé, qui est une de
ses assistantes, habitait chez moi en Floride pour quelques semaines.
Elle m’avoue tout en me disant qu’il ne fallait pas en parler à
personne que Raël lui avait donné le mandat de lui trouver une
nouvelle compagne de l’âge de 15 ans, car Sophie commençait à être
trop vieille. Elle n’avait que 27-28 ans. Je n’en revenais tout
simplement pas.
Claude Raël garde ses disciples très occupés pour qu’ils n’aient pas
trop le temps de penser. Je mets au défi tous les raëliens de prendre
un peu de temps sabbatique, quelques mois pour eux. Ils y verront
beaucoup plus clair. Il faut prendre un temps pour récupérer son
esprit. Raël est contre le temps sabbatique, il le dit souvent, car il
sait fort bien que c’est dangereux que ses membres prennent du temps
pour réfléchir, ils pourraient le voir tel qu’il est finalement et
ainsi se délivrer de son joug. Prenez le temps de penser à tout ce que
vous avez entendu de lui, à le voir agir, par exemple à son manque de
respect durant les stages avec son auto qu’il conduit à toute vitesse
sur le terrain en faisant une poussière énorme pour les gens qui sont
à leur table en train de prendre un bon repas, sans compter du danger
de blesser quelqu’un, mais il ne pense qu’à lui. Ne censurez rien et
surtout ne le justifiez pas et ne pensez pas que c’est parce que vous
manquez de conscience que vous avez ces réflexions. Je peux vous dire
que c’est très libérateur même si c’est très douloureux d’en prendre
conscience.
Il a une telle emprise sur ses disciples avec son charisme que l’on
trouve toujours une justification pour son grand manque d’amour et
tout le reste. Il n’a pas besoin de s’excuser, on le fait à sa place,
il n’a pas besoin de trouver des preuves pour que ses mensonges
reflètent la vérité, ses membres s’en chargent.
Visionnez le vidéo lorsqu’il a annoncé pendant un stage que Réal
Thériault avait été recréé, voyez comme il mentait, c’était évident,
faites-le analyser par un expert du langage corporel, vous verrez
bien! Je pourrais continuer encore et encore sur plein de choses à
propos de mes expériences dans le Mouvement Raëlien, 25 ans
d’implication à 100 %, c’est long. Pour ce faire, il faudrait que
j’écrive un livre, mais pour l’instant ce n’est pas dans mes projets
immédiats.
Quand je parle de tout cela, ce n’est pas avec un état d’esprit
vengeur ou pour faire du mal aux raëliens, tout au contraire. J’ai
fait mon deuil de tout cela et j’arrive même à pardonner à Claude
Vorilhon, car c’est la seule façon de me libérer enfin de lui et de
son emprise. Lui en vouloir encore serait de lui donner trop
d’importance. Je le fais pour délivrer ceux qui aimeraient le faire,
mais qui n’osent pas. Je ne vous dis pas que c’est facile, j’en ai
bavé un coup après mon départ, car j’étais programmée viscéralement de
cette « vérité mensongère ». C’est comme si on se désintoxiquait d’une
drogue comme l’héroïne. Je vous invite juste à ravoir un peu de doute
en vous qui est sain pour ne pas se laisser manipuler et hypothéquer
sa vie. Je sais que quand on est dedans, on pense qu’il n’y a rien
d’autre qui vaille la peine de vivre, mais ce n’est pas vrai. La vie
est belle et c’est fantastique de pouvoir penser par soi-même à
nouveau. Il y a avantage à être raëlien, on n’a plus besoin de
s’efforcer pour se faire une opinion des choses, Raël le fait pour
nous et voilà! Cela amène une paresse mentale.
Je continue de vous aimer même si vous ne me parlez plus depuis
presque 5 ans à la suite de l’ordre de votre chef, vous serez mes amis
pour la vie, dans mon cœur.
Marie-Hélène Parent, ex-guide prêtre raëlien
pendant 25 ans)
En 1978, j’ai lu le livre de Claude Vorilhon « Le Livre qui dit la
vérité ». J’ai vécu toute seule avec cette « vérité… » qui me hantait
tous les jours jusqu’en 1981, car il y avait dans ces révélations des
points qui me rejoignaient beaucoup. En avril 1981, je rencontre
finalement pour la première fois des raëliens. J’ai beaucoup aimé ces
gens que j’ai connus, ils étaient merveilleux et ils le sont encore.
Ils m’ont convaincue d’aller au stage d’éveil en juillet. C’est à ce
moment-là que l’aventure a vraiment commencé ; je dirais plutôt les
mésaventures qui, avec les 25 années qui suivirent, me dévoileront la
vraie personnalité de cet être qui se prétend prophète, mais qui est à
tous les points de vue le contraire de ce qu’un prophète devrait être.
Mon vécu près de lui me dévoilera un individu qui ment, qui a un grand
manque d’amour et de respect, qui est jaloux, possessif, égoïste,
condescendent, rancunier au plus haut degré, manipulateur, radin,
profiteur et raciste. Et voilà, je l’ai finalement dit. Il a le droit
d’être comme cela, mais pas en ayant le pouvoir sur tant de gens, car
il engendre beaucoup de souffrance. Vu qu’on lui donne beaucoup de
valeur, tout ce qu’il fait est respecté et pris pour du cash et on le
laisse nous blesser sans réagir, sauf pour justifier sa méchanceté et
ses incohérences. Dans ce qui suit, je vous expliquerai quelques
situations et révélations qui démontreront tous les côtés ignobles de
cet homme.
À mon premier stage, j’étais une belle et jeune petite nouvelle. Donc,
Claude Raël m’a mis le grappin dessus sans aucun remords de m’enlever
à un de ses disciples, Réal. Durant ce stage, vu que dans nos moments
intimes je n’arrivais pas à jouir avec lui, il a mentionné pendant le
cours du lendemain que : « C’est un acte d’amour que la femme peut
démontrer en « fakant » l’orgasme ». Quel éveil pour la femme!!!!
Plutôt d’aider la femme à bien vivre sa sexualité, il lui met des
choses dans la tête qui lui servent bien à lui, il est très égoïste en
amour, il ne pense qu’à son plaisir et la femme doit se le donner elle-
même (ou le « faker »), mais c’est elle par contre qui doit lui donner
le sien. Dans le même sens, quelques années plus tard, lorsque j’étais
avec lui à Los Angeles, nous dormions dans la même chambre, mais dans
des lits différents, car il était en amour avec quelqu’un d’autre, il
me regarde et me dit : « Je veux juste te pénétrer, pas t’embrasser
rien d’autre. » Au fond de moi, je voulais lui dire non, je me sentais
comme un morceau de viande, mais il avait tellement d’emprise que j’ai
dû lui dire oui. Ce oui, à cette emprise, était pareil comme l’abandon
qu’une femme doit vivre lorsqu’elle est prise de force physiquement.
Je me rappellerai toujours le feeling qui s’empara de moi après les
quelques minutes que cela a duré, là… toute seule allongée… et
regardant le plafond… Je me suis sentie violée et une moins que rien…
Il était souvent blessant, comme par exemple me dire que j’avais un
corps d’homme. Tout pour développer ma confiance en moi. Je prenais
des cours de chant et j’adorais cela. Un soir durant une rencontre
d’amis chez Martine, il voulait que je chante, mais je ne voulais pas,
car je n’étais pas prête pour cela. Il a tellement insisté que je me
suis sentie obligée de dire oui au Prophète. Je ne pouvais lui dire
non, c’était toujours la même histoire. Après ma chanson, il est venu
me voir et m’a dit : « Tu ne devrais pas chanter à moins que tu le
fasses pour faire rire le monde. » J’ai cessé de chanter complètement.
J’ai commencé à le connaître encore plus en profondeur quand il a
commencé à venir demeurer chez moi en Floride, en 1996, pendant
plusieurs mois chaque année. Il me faisait marcher sur des œufs en me
disant et en me regardant droit dans les yeux : « Tu sais, je suis
très rancunier. » La méchanceté continuait de plus belle. Un jour,
lorsque Mark Hunt et son épouse, ceux qui voulaient faire cloner leur
bébé Andrew par Clonaid, sont venus le rencontrer chez moi, M. Hunt me
demande si je suis son épouse et donc une danseuse de ballet… et
Claude Raël se met à rire à gorge déployée et dit : « Mais non, elle
n’est pas ma femme, elle n’a pas un corps de danseuse! »
La nuit, je le rencontrais parfois dans le corridor, car je ne dormais
pas bien (on se demande pourquoi…) et lui aussi souffrait d’insomnie.
(Quelles étaient ses excuses à lui???, quelque chose le
tourmentait???) Il buvait quelques bières et allait se recoucher.
À une autre occasion, j’organise un souper chez moi et il me demande
qui sont les invités. Je lui en fais part et lorsque je nomme Paule,
qui a toujours eu un problème de poids en trop, il me répond : « Non
pas Paule…! » Quel manque d’amour et de reconnaissance pour une femme
qui avait dédié toute sa vie pour lui. Qu’est-ce que ça lui aurait
coûté de donner un peu d’amour à cette femme si généreuse? Il
s’entoure seulement de ceux et celles qui lui apportent du plaisir
direct. Ceci est une autre preuve que son histoire n’est qu’un
mensonge. Si c’était vrai, il valoriserait et donnerait un peu de son
temps aux disciples qui aident le plus à la mission et non seulement
aux petites poupounes qui lui apportent ses bonbons. Il donne son
attention seulement si on lui donne de gros sous ou si on est jeune et
belle. Cette fois-là, je n’avais pas écouté ses remarques et j’avais
invité Paule à se joindre à nous.
Après quelques années à venir chez moi en Floride jusqu’à 5 mois à la
fois, je n’en pouvais plus de l’avoir près de moi. Je connaissais son
côté très rancunier (il m’avait tellement menacée avec cela) alors, au
lieu de lui dire qu’il ne pouvait plus venir rester dans ma demeure,
j’ai vendu ma maison que je regrette encore à ce jour et je suis
partie vivre à New York où je savais qu’il ne viendrait pas. Mais même
avec cette belle excuse que j’avais pour ne plus le recevoir chez moi
dans ma belle demeure de Miami, il m’en voulait, il faisait comme si
je n’existais plus… tout d’un coup.
Il avait l’habitude de toujours en mettre plus que la réalité. Le
nombre de membres n’a jamais dépassé je dirais les 5 000 à 10 000
mondialement, mais il disait et nous faisait dire que l’on était 60
000 et probablement maintenant 70 000. C’était la même chose pour les
conférences et ainsi de suite.
Il adore « gambler » aux casinos à Las Vegas et sur la réserve
amérindienne en Floride. Il ne veut pas que ses membres le sachent,
car il parle contre le « gambling » dans ses messages.
Toujours en 2000, il m’a dit qu’il trouvait que les noirs n’avaient
aucun raffinement et une mauvaise odeur corporelle. Il n’avait rien de
beau à dire à leur sujet, si ce n’est pas du raciste ça alors c’est
quoi! Je crois qu’il ne se sentait pas lui-même, il avait une très
faible hygiène.
Vous savez, lorsque l’on mange à tous les repas avec quelqu’un, il y a
des choses qui se disent, il ne pouvait pas jouer un jeu constamment,
il laissait entrevoir qui il était vraiment. C’est facile de jouer un
jeu face à ses disciples qui ne le voient que sur scène où il met le
paquet pour avoir l’air d’un prophète planant.
Un soir en soupant, après quelques verres de vin, il m’avoue qu’il
connaissait bien Jean Sendy, qu’il était un ami et qu’ils prenaient un
pot ensemble à Clermont-Ferrand. Je vous conseille de lire les livres
de Sendy et vous verrez le plagiat que Vorilhon s’est permis de faire
des livres de son prétendu ami.
En l’an 2000, Claude Raël, Sophie et moi prenions le lunch à
l’extérieur, c’était paradisiaque! Ça me donnait le goût de parler
philosophie avec mon prophète qui normalement évitait toujours les
sujets de cette nature, ce qui était un peu étrange vu sa fonction.
Alors, je lui ai dit quelque chose de nature philosophique, je ne me
souviens plus quoi, mais je me souviens très bien de ce qui me révéla.
Il m’annonce qu’il ne veut pas aller sur la planète des Elohim, car il
ne serait rien sur cette planète avec eux. Il m’a dit qu’il voulait sa
propre planète pour en être le Yavhé en quelque sorte. Je n’ai pas
besoin de vous dire que les poils sur mes bras se sont hérissés et que
je voyais pour la première fois la folie malsaine qui l’habitait. Ce
n’est pas pour rien qu’il joue à ce jeu vidéo, Civilisation, il se
pratique à construire une civilisation sur sa propre planète!!! Il ne
rigolait pas, il était très sérieux. Après cet événement, je le
regardais avec un peu plus de recul et je voyais souvent que son
regard était celui d’un déséquilibré, spécialement lorsqu’il faisait
des entrevues avec les journalistes qu’il traitait souvent de
stupides.
Et maintenant en 2002, l’annonce du bébé cloné se fait. Il habitait
encore chez moi en Floride puisque j’étais revenue de New York, et là…
il descend de sa chambre, bleu de colère. C’est Marcus qui s’occupait
du site Internet qui a crashé, vu les nombreuses visites du site après
l’annonce. Et c’est là que Vorilhon s’est mis à parler de ses membres
comme du poisson pourri. « Je suis entouré d’une bande de stupides! »
Etc. Etc. Le mot stupide a toujours été son préféré. Je le lui
entendais dire plusieurs fois par jour.
Ensuite, il s’assoit à la table et se calme un peu, et il m’annonce
qu’un avocat du nom de Bernard Seigel voulait que l’on enlève le Bébé
Ève à leurs parents, car il dit que c’est de l’abus d’enfant. Vu que
j’avais de gros doutes quant à ce présumé bébé cloné, je dis à Claude
Raël que c’était super et que ce journaliste arrivait au bon moment,
car si le bébé cloné n’existait pas, cela nous donnait la meilleure
excuse possible pour ne plus être obligé de le dévoiler au monde
entier comme prévu lors de la conférence de presse. Je ne sais pas
pourquoi je l’ai confronté comme cela à ce moment, mais je l’ai fait
et je ne le regrette pas, car sa réponse me fut une révélation. Il me
répond avec un sourire complaisant et avec un regard un peu de côté et
un peu vers le sol, rempli d’étonnement et de fierté comme s’il était
content que quelqu’un reconnaisse son bon coup en me disant : « Tu as
tout compris!!!». J’aimerais bien savoir qui avait engagé cet avocat
pour apporter cette controverse qui arrivait à un si bon moment pour
les sauver de leur mensonge, comme par hasard. M. Seigel disait qu’il
faisait cela de son propre chef. Mais comment le prouver? Je suis
allée voir à la cour de Fort Lauderdale avec Claire et Geneviève, car
les dossiers sont ouverts au public pour savoir si quelqu’un l’avait
engagé, mais nous n’avons pas pu rien savoir, car c’était sous la
justice des mineurs et les dossiers des mineurs ne sont pas ouverts au
public. Il faut faire les démarches nécessaires pour faire ouvrir ces
dossiers. On y trouverait peut-être quelque chose de très intéressant.
Et comme Jean-Denis le mentionne dans son livre, si quelqu’un voulait
faire faire un test d’ADN à son vrai père Marcel qui est décédé pour
le comparer à celui de Claude Raël, nous aurions peut-être des
surprises. J’ai vu une photo de ce Marcel que Claude garde dans son
portefeuille et quand il me l’avait montré, je me souviens que ma
réaction intérieure était que je trouvais étrange qu’il lui ressemble,
car il ne devrait avoir aucune ressemblance avec cet homme puisque son
vrai père est supposé être Yahvé!
Et finalement, juste avant mon départ en 2005, Shizoé, qui est une de
ses assistantes, habitait chez moi en Floride pour quelques semaines.
Elle m’avoue tout en me disant qu’il ne fallait pas en parler à
personne que Raël lui avait donné le mandat de lui trouver une
nouvelle compagne de l’âge de 15 ans, car Sophie commençait à être
trop vieille. Elle n’avait que 27-28 ans. Je n’en revenais tout
simplement pas.
Claude Raël garde ses disciples très occupés pour qu’ils n’aient pas
trop le temps de penser. Je mets au défi tous les raëliens de prendre
un peu de temps sabbatique, quelques mois pour eux. Ils y verront
beaucoup plus clair. Il faut prendre un temps pour récupérer son
esprit. Raël est contre le temps sabbatique, il le dit souvent, car il
sait fort bien que c’est dangereux que ses membres prennent du temps
pour réfléchir, ils pourraient le voir tel qu’il est finalement et
ainsi se délivrer de son joug. Prenez le temps de penser à tout ce que
vous avez entendu de lui, à le voir agir, par exemple à son manque de
respect durant les stages avec son auto qu’il conduit à toute vitesse
sur le terrain en faisant une poussière énorme pour les gens qui sont
à leur table en train de prendre un bon repas, sans compter du danger
de blesser quelqu’un, mais il ne pense qu’à lui. Ne censurez rien et
surtout ne le justifiez pas et ne pensez pas que c’est parce que vous
manquez de conscience que vous avez ces réflexions. Je peux vous dire
que c’est très libérateur même si c’est très douloureux d’en prendre
conscience.
Il a une telle emprise sur ses disciples avec son charisme que l’on
trouve toujours une justification pour son grand manque d’amour et
tout le reste. Il n’a pas besoin de s’excuser, on le fait à sa place,
il n’a pas besoin de trouver des preuves pour que ses mensonges
reflètent la vérité, ses membres s’en chargent.
Visionnez le vidéo lorsqu’il a annoncé pendant un stage que Réal
Thériault avait été recréé, voyez comme il mentait, c’était évident,
faites-le analyser par un expert du langage corporel, vous verrez
bien! Je pourrais continuer encore et encore sur plein de choses à
propos de mes expériences dans le Mouvement Raëlien, 25 ans
d’implication à 100 %, c’est long. Pour ce faire, il faudrait que
j’écrive un livre, mais pour l’instant ce n’est pas dans mes projets
immédiats.
Quand je parle de tout cela, ce n’est pas avec un état d’esprit
vengeur ou pour faire du mal aux raëliens, tout au contraire. J’ai
fait mon deuil de tout cela et j’arrive même à pardonner à Claude
Vorilhon, car c’est la seule façon de me libérer enfin de lui et de
son emprise. Lui en vouloir encore serait de lui donner trop
d’importance. Je le fais pour délivrer ceux qui aimeraient le faire,
mais qui n’osent pas. Je ne vous dis pas que c’est facile, j’en ai
bavé un coup après mon départ, car j’étais programmée viscéralement de
cette « vérité mensongère ». C’est comme si on se désintoxiquait d’une
drogue comme l’héroïne. Je vous invite juste à ravoir un peu de doute
en vous qui est sain pour ne pas se laisser manipuler et hypothéquer
sa vie. Je sais que quand on est dedans, on pense qu’il n’y a rien
d’autre qui vaille la peine de vivre, mais ce n’est pas vrai. La vie
est belle et c’est fantastique de pouvoir penser par soi-même à
nouveau. Il y a avantage à être raëlien, on n’a plus besoin de
s’efforcer pour se faire une opinion des choses, Raël le fait pour
nous et voilà! Cela amène une paresse mentale.
Je continue de vous aimer même si vous ne me parlez plus depuis
presque 5 ans à la suite de l’ordre de votre chef, vous serez mes amis
pour la vie, dans mon cœur.
Marie-Hélène Parent, ex-guide prêtre raëlien